ADDICTION TO COCAINE AND OTHER STIMULANTS
Jérôme Lacoste 1 , Héloïse Delavenne-Garcia 3, Aimé Charles-Nicolas 1, Frederico Duarte Garcia 3 4, Louis Jehel 1 21 CHU de la Martinique, service de psychiatrie et psychologie médicale, addictologie et psychotraumatologie, 97261 Fort-de-France cedex, Martinique
2 Université Paris-Sud, Inserm U669, 75679 Paris cedex 14, France
3 Universidade Federal de Minas Gerais (UFMG), Hospital das Clínicas da UFMG, Belo Horizonte - MG - Cep 30315-360, Brésil
4 Université de Rouen, Inserm U1073, 76183 Rouen cedex, France
*Jérôme Lacoste, CHU hôpital Pierre-Zobda-Quitman, service de psychiatrie et psychologie médicale, psychotraumatologie et addictologie, BP 632, 97261 Fort-de-France cedex, Martinique.
Points essentiels
Du fait de ses nombreuses formes commerciales (poudre, pasta base, crack et freebase…) et de ses multiples voies d’administration (intranasale, intraveineuse ou fumée), la cocaïne est devenue en 30ans une des drogues illicites les plus consommées dans le monde, après le cannabis.
Si la fréquence de sa consommation diminue en Amérique du Nord, elle continue à augmenter en Europe, et dans certains pays d’Amérique du Sud, notamment au Brésil, malgré une connaissance de plus en plus précise de ses effets, conséquences et complications somatiques et psychiatriques.
Dans d’autres régions du monde (Asie et Océan Indien), d’autres psychostimulants, amphétamine et dérivés amphétaminiques (notamment la méthamphétamine) aux propriétés et aux modes d’usage très proches de celles de la cocaïne, remplacent cette dernière.
Un dérivé amphétaminique, l’ecstasy ou MDMA, est également consommé par de nombreux jeunes de moins de 25ans, en Europe et en Amérique du Nord, dans un contexte festif, avec des conséquences spécifiques et des modalités de prise en charge particulières.
Alors qu’aucun traitement médicamenteux ne fait actuellement l’objet d’un consensus, l’approche thérapeutique la plus adaptée semble associer une prise en charge psychosociale à un traitement médicamenteux à visée anticraving, qui réduit les envies compulsives de consommer, facilitant le travail psychothérapeutique et social.
La recherche pharmacologique reste cependant très active, et de nombreuses pistes sont actuellement explorées (agonistes dopaminergiques ou GABAergiques, dérivés amphétaminiques à longue demi-vie, vaccin…), que ce soit pour traiter la dépendance à la cocaïne ou à la méthamphétamine.
[Addiction to cocaine and other stimulants].
Presse Med. 2012 Dec;41(12 Pt 1):1209-20.
CHU de la Martinique, service de psychiatrie et psychologie
médicale, addictologie et psychotraumatologie, 97261 Fort-de-France cedex,
Martinique. jerome.lacoste@chu-fortdefrance.fr
Abstract
Due to many available forms (powder, pasta base, freebase and crack…)
and because of multiple routes of administration (intranasal, intravenous, or
smoked), cocaine has become in 30 years one of the
most consumed illegal drugs worldwide, after cannabis.
While the frequency of consumption
decreases in North America, it continues to rise in Europe, and in some
countries in South America, including Brazil, despite a growing knowledge of
its specific effects, physical complications and psychiatric consequences.
Elsewhere (notably in Asia and Indian Ocean), amphetamine and other stimulants
(including methamphetamine), whose properties and patterns of use are very
similar to those of cocaine, tend to replace it. Another amphetamine
derivative, MDMA or ecstasy, is also consumed by many young people of less than
25 years, in Europe and North America, in a festive setting, with specific
consequences and special procedures of care.
Although there is currently no
consensus for a specific medication, the most appropriate therapeutic approach
seems to involve a psychosocial treatment associated with an anticraving
medication, which will reduce compulsive desire to consume, in order to
facilitate the psychotherapeutic and social care.
However, pharmacological
research remains very active, and many options are explored (GABAergic or
dopaminergic agonists, amphetamine derivatives with long half-life, vaccine…),
whether to treat addiction tococaine or to methamphetamine.
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